Ce film lumineux raconte la relation fusionnelle entre une mère et son fils porteur d’un handicap, remise en question par la quête d’émancipation du jeune homme. Avec délicatesse, la réalisatrice aborde les questions liées à la sexualité et, surtout, à la parentalité des personnes handicapées, encore peu traitées au cinéma. Anne-Sophie Bailly et l’actrice Laure Calamy évoquent la double émancipation, filiale et maternelle, qui traverse tout le film.
Ils sont aveugles, tétra ou paraplégiques. Ils sont aussi parents. Quotidien, éducation… ils nous racontent leurs joies et leurs difficultés avec leurs enfants.
Une proportion plus élevée de grossesses non désirées a été observée chez les femmes en situation de handicap par rapport à celles qui ne présentent pas de handicap (53% contre 36%).
Cette étude britannique permet de cerner les difficultés que rencontrent les mères autistes pendant et après la maternité. Elles souhaitent un soutien, mais ont des difficultés dans les relations avec les professionnels. La stigmatisation attachée au handicap peut les dissuader de faire état de leur condition, et elles craignent d’être mal jugées par les professionnels.
Un colloque autour de la parentalité, le 14 février à Strasbourg.