4 vidéos accessibles à tous pour aborder la sexualité

4 vidéos accessibles à tous pour aborder la sexualité

Santé Publique France présente une série de 4 vidéos accessibles à tous « La sexualité » de la collection Pour comprendre. Elles peuvent être regardées avec sous-titres, avec langue des signes française (LSF), avec audiodescription. Le rythme de lecture des vidéos peut être ralenti.

Cet outil a été conçu dans le cadre d’un groupe de travail piloté par Santé publique France (Cécile ALLAIRE, Lucile BLUZAT), la DGS, le CeRHeS® France ( François CROCHON, sexologue clinicien, Directeur du CeRHeS ), le Planning Familial (Milena RAFFAILLAC) et Médecins du Monde (Jeanine ROCHEFORT).

Santé publique France travaille pour améliorer la santé sexuelle de chacun : mieux se connaître, se respecter et respecter son partenaire, lutter contre les discriminations et les violences, choisir sa contraception et éviter les infections sexuellement transmissibles.

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Vidéos avec sous-titres et LSF


Vidéos “classiques”


Vidéos avec audiodescription

Épisode 1. La sexualité, je me respecte et je respecte les autres.
Un jeune homme regarde son téléphone dans sa chambre. Il ouvre sa porte, retourne le panneau “chambre de Ben” et affiche “Ne pas déranger”. Il referme et regarde un film sur son ordinateur en se masturbant.
(Gémissements de plaisir)
Une jeune femme ouvre.
– Je peux entrer ? C’est Julie.
– Pouh ! C’est bon, entre.
– Tu faisais quoi ?
– Rien.
– Pourquoi t’as dit non ?
– Ça te regarde pas. T’as pas vu le panneau “Ne pas déranger” ?
– Chacun a droit à une vie privée, au respect de son intimité. À la maison, au foyer, en maison de retraite, et même à l’hôpital. On a tous droit à une vie sexuelle, sans avoir à en parler. Dans l’intimité, on peut se donner du plaisir, se masturber, ou regarder des films pornographiques. Mais sans l’imposer à d’autres, surtout à des mineurs. C’est interdit par la loi. Et ce qui se passe dans ces films, c’est du cinéma. Certains films sont violents et choquants. Ce n’est pas la réalité.
– J’avais besoin de parler de mon copain. Quand il veut faire l’amour et pas moi, il insiste tellement. Comme je l’aime, j’arrive pas à dire non.
– T’as raison d’en parler, c’est pas normal. Je sais pas quoi te conseiller. Tu devrais voir un spécialiste. Va au centre de planning familial.
– Nul ne peut forcer quelqu’un à faire quelque chose qu’il ne veut pas. Surtout pas à avoir des relations sexuelles. On a le droit de dire non, même si on est marié ou en couple.
– C’est bien de venir en parler. Les deux partenaires sexuels doivent être consentants, c’est-à-dire d’accord tous les deux du début à la fin. C’est important de savoir ce que vous voulez. Si vous ne voulez pas, votre partenaire doit vous écouter.
– C’est pas facile de dire non.
– On peut apprendre ensemble comment dire non. Votre partenaire aussi peut dire non. Il faut respecter les volontés de chacun.
– Il existe d’autres situations que celle de Julie. Dans le cas où on a été agressé ou violé, il faut essayer d’en parler pour se faire aider. À un éducateur ou à un professionnel de la santé, médecin ou sage-femme. Et on a le droit de porter plainte.
– Quand je veux pas faire l’amour, tu dois respecter mon choix.
– Je suis désolé. J’ai pas l’impression de te forcer, j’ai l’impression que t’es d’accord.
– J’ose pas toujours te le dire. Allons voir quelqu’un pour nous aider à en parler.
– Pour parler de sexualité, adressez-vous à un professionnel, ou appelez ce numéro. Numéro anonyme et gratuit. Pour plus d’informations sur Internet, rendez-vous sur l’espace accessible du site de Santé publique France.

Épisode 2. La sexualité, je suis libre et je me protège .
Un jeune couple emménage, l’homme a une béquille.
– La table irait bien ici.
– Oui, et le placard là. Je suis si contente qu’on emménage ensemble.
(Gémissements de plaisir)
– On peut faire l’amour avec quelqu’un parce qu’on est amoureux. On peut avoir envie d’une relation stable en couple, d’habiter ensemble, de se marier et aussi d’avoir des enfants. Mais on peut être en couple sans habiter ensemble, sans mariage ni enfant. Le plus important, c’est d’en parler entre partenaires pour savoir ce qui convient aux deux.
– Et où ira le lit du bébé ?
– Du bébé ?
– Ben oui, quand on aura un bébé. Il faut y penser.
– Je me vois pas avoir un bébé tout de suite.
– T’es sûre ?
– Oui.
– Si on a envie de faire un enfant, il faut en parler avec son partenaire, et réfléchir à ce que ça engage. Nul n’a le droit d’obliger quelqu’un à avoir un enfant. Ni d’empêcher quelqu’un d’avoir un enfant en le forçant à utiliser une contraception.
– Je voudrais prendre la pilule ou une autre contraception. Je vais demander des conseils au Planning familial. Tu viendras avec moi ?
– OK, si c’est ce que tu veux.
– Pour choisir le moyen de contraception le plus adapté, on peut consulter un professionnel de la santé : gynécologue, médecin, sage-femme.
– T’inquiète pas. Le jour où on veut un bébé, j’arrête la contraception.
– Salut, les amoureux.
– Salut. Où tu vas ?
– Je suis en retard. J’ai rencontré une femme sur Internet. C’est notre premier rendez-vous.
– Salut.
– À plus.
– Bonjour. C’est toi, Lili ?
– Oui. Bonjour.
– On peut parler à des personnes sur les sites de rencontre, les réseaux sociaux, les applications. Mais il ne faut pas donner de photos intimes, où on est nu, ni d’informations personnelles, comme son nom de famille ou son adresse. On peut rencontrer la personne en vrai, mais on n’est jamais obligé. Et c’est mieux de la voir dans un lieu public, et d’en informer une personne de confiance.
(Gémissements de plaisir)
– Bon, ben salut.
– Bonne soirée, ciao.
– On peut aussi avoir envie de faire l’amour une seule fois, sans être amoureux, sans vouloir rester avec la personne. Le plus important, c’est d’en parler entre partenaires pour savoir ce qui convient aux deux. On peut aussi vouloir rester célibataire. Mais il faut toujours se protéger avec un préservatif.
– Oui, je l’ai vu. Oui, on l’a fait. Évidemment, avec un préservatif. Non, je pense pas que je vais tomber amoureuse. Mais c’était très bien.
– Pour parler de sexualité, adressez-vous à un professionnel, ou appelez ce numéro. Numéro anonyme et gratuit. Pour plus d’informations sur Internet, rendez-vous sur l’espace accessible du site de Santé publique France.

Épisode 3. La sexualité, je sais ce qui me fait plaisir et j’en parle .
Un couple s’embrasse dans l’ascenseur.
Quand on a envie de partager un plaisir sexuel, de faire l’amour avec quelqu’un, c’est le désir. Les préliminaires, baisers et caresses, peuvent augmenter le désir. Lorsqu’on est excité, le corps se prépare au rapport sexuel. On peut respirer plus vite, rougir. Le pénis durcit, le vagin se mouille.
(Gémissements de plaisir)
– Non, pas ça.
– Allez ! T’en as pas envie ?
– Dans la sexualité, rien n’est obligatoire. Il y a de nombreuses façons de faire l’amour. L’important est d’en parler entre partenaires. On peut aussi en parler avec un professionnel.
– Pourquoi t’as pas voulu ? Tu veux pas essayer ?
– J’aime pas trop ça, ça me gêne. Du coup, t’as pas eu de plaisir ?
– Mais si, t’inquiète. C’était super.
– Pendant l’amour, on peut ressentir un plaisir très fort de quelques secondes. On appelle ça un orgasme. On peut aussi avoir un orgasme seul en se masturbant. Si on n’a pas d’orgasme, ça n’est pas grave. Il existe d’autres formes de plaisir. Et plein de façons de faire l’amour. Le mieux, c’est d’en parler entre partenaires.
– Bonjour.
– Bonjour. On vient faire un test pour les IST.
– Vous venez faire un test de dépistage des infections sexuellement transmissibles ?
– Oui, pour arrêter le préservatif.
– On est ensemble depuis quelques mois.
– On va vous faire des examens. Ce sera rapide.
– Et on pourra arrêter le préservatif ?
– Oui, si les résultats sont négatifs, c’est que vous n’avez pas d’IST. Donc, plus besoin de préservatifs entre vous deux. Et si vous ne voulez pas d’enfant, pensez à avoir une contraception.
– Le seul moyen de savoir si on a une infection sexuellement transmissible, c’est de faire un test de dépistage, régulièrement. Les IST, ce sont par exemple le virus du sida, la syphilis, les chlamydias, l’hépatite B. Le seul moyen de s’en protéger, c’est d’utiliser les préservatifs. Ils permettent de se protéger des IST, et des grossesses non prévues. Il faut les utiliser dans toutes les façons de faire l’amour. Elles sont nombreuses. On peut avoir un rapport oral : fellation ou cunnilingus. C’est quand on caresse le sexe avec la bouche. On peut avoir un rapport avec pénétration vaginale, avec des doigts ou le sexe de l’homme. Il existe d’autres façons d’avoir un rapport sexuel, comme la pénétration anale ou avec un objet. Il faut aussi utiliser un préservatif. Mais aucune pratique n’est obligatoire. Il faut en parler entre partenaires.
– En attendant les résultats, on va encore en avoir besoin…
– Pour parler de sexualité, adressez-vous à un professionnel, ou appelez ce numéro. Numéro anonyme et gratuit. Pour plus d’informations sur Internet, rendez-vous sur l’espace accessible du site de Santé publique France.

Épisode 4. La sexualité, si je veux et avec qui je veux.
Dans une soirée, une femme en fauteuil roulant et une autre femme s’embrassent sur la bouche.
(Ambiance animée)
– Oh ! T’as vu ? Elles se cachent même pas !
– Je crois qu’on a choqué ces gens.
– Avant, c’était dur pour moi, mais maintenant, j’assume.
– Être attiré par des personnes de sexe différent, c’est être hétérosexuel. Être attiré par des personnes de même sexe, c’est être homosexuel. Être attiré par les deux sexes, c’est être bisexuel. Être homosexuel ou bisexuel n’est pas toujours bien accepté. Cela peut être dur à vivre, et il est important d’en parler avec quelqu’un. En tout cas, on est libre de vivre sa sexualité avec qui on veut. Nul n’a le droit de vous insulter.
– Sympa, cette soirée !
– Oui. Et la suite dans mon lit, ça va être sympa aussi !
– On rentre ?
– Tu viens pour la première fois ?
– Oui.
– Je t’avais jamais vu ici. Oh, d’accord ! Je te plais pas ?
– C’est pas ça, mais j’en ai pas envie. Je te trouve super, mais ça m’intéresse pas.
– Qu’est-ce qui t’intéresse pas ?
– Les bisous, les câlins, tout ça. Mais j’aimerais te revoir.
– On n’est pas obligé d’avoir une sexualité. L’envie est propre à chacun. On peut ne pas avoir de sexualité, pour un moment ou pour la vie. On peut être en couple sans avoir de sexualité. Rien n’est obligatoire. On choisit ensemble si on veut avoir une sexualité et comment. La femme a le droit de dire à son partenaire ce qu’elle souhaite. L’homme a le droit aussi. L’homme et la femme sont égaux.
– On rentre ? Il est tard et puis…
(Elle chuchote)
– Avec les médicaments pour ma maladie et tout l’alcool que j’ai bu, ça va pas être facile de faire l’amour. Mais on peut se faire des câlins. Et je pourrai te faire…
(Il chuchote) Tu vois, quoi.
– On peut avoir des troubles de la sexualité : douleurs, manque de plaisir, à cause du handicap, d’une maladie, de la prise de médicaments, de drogues ou d’alcool. Il faut oser en parler à son partenaire et à un professionnel pour rechercher des solutions. Dans tous les cas, on est libre de vivre sa sexualité avec qui on veut, si les deux partenaires peuvent comprendre, donner leur accord, et sont prêts dans leur corps et dans leur tête.
– Pour parler de sexualité, adressez-vous à un professionnel, ou appelez ce numéro. Numéro anonyme et gratuit. Pour plus d’informations sur Internet, rendez-vous sur l’espace accessible du site de Santé publique France.

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